...Un workshop « mingusien », à l’égal de celui emmené par Jack Walrath, où chacun prend la parole même si le leader signe toutes les compositions: dix-sept pièces réparties en quatre suites. Les solistes oeuvrent au service d'un son d'ensemble. Leurs interventions ne sont là que pour mettre l'accent sur telle couleur tropicale, tel point de ce canevas pointilliste, telle touche plutôt impressionniste, tel débordement d'énergie expressionniste.
Et cela sonne juste, dans un pertinent équilibre entre les traditions du genre et le sens de l’innovation, avec ce qu’il faut d’humour et d’énergie, d’exigence et d’envie de communiquer pour relancer l’attention et tenir les clichés à l’écart. Au bonheur de jouer répond le bonheur de l’écoute.
Jacques Denis Jazzman Janvier 1997

To give soloists the exposure they deserve and not cover them up: that is what seems to be the philosophy of the leader Serge Adam for the rest of his repertoire. Himself a trumpet player, he prefers to limit himself to conducting, that he does with subtlety and without exaggerating. The German trumpet player Claus Stötter makes a splendid light and colorful contribution in « 51° Below », a composition in two parts that reminds us of the late Gil Evans. And the trumpet of his colleague Nicolas Folmer is exquisite in a Herbie Hancock piece reworked by Adam. The percussionist François Verly, the trombone player Denis Leloup and the tuba player François Thuillier also play with strength and personality. It’s a solid band, without sparkle and spangle. French jazz isn’t limited to Django Reinhardt and Stéphane Grappelli.
Frans van Leeuwen NRC Handelsblad 1996