Jazz Micmac
Press
jazz micmac,quoi de neuf docteur

Revue Noire n°15

December 1994, January, February 1995

Une belle performance qui, à la limite de la négligence, s'achemine vers une perfection lissée. La voix généreuse et roque de Franka Winn, Albert Nkibi et Jean-Pierre Ngampika-Mperet, le balafon de Samson Nyebel Chaudgars, les belles percussions d'Auguste Tsa, la trompette du maître Serge Adam, Benoît Delbecq égal à lui-même au synthétiseur, la basse électrique d'André Nkouaga et la batterie de l'émérite Emile Biayenda. par Jean-Loup Pivin  


Dix-huit pièces dont deux en hommage à Dizzy Gillespie et Miles Davis, ou une carte postale témoin de la tournée en Afrique centrale de Serge Adam et Benoît Delbecq, accompagnés pour l'occasion du Camerounais André Nkouaga et du Congolais Emile Biayenda. Autrement dit, la rencontre entre deux mondes d'expressions différentes. Des antagonismes qui, au-delà de s'évanouir comme dans le cas des musiques du monde, contribuent à l'intérêt de la démarche. Le film d'Olivier Lichen, retraçant leurs voyages, récemment projeté au Passage du Nord-Ouest, en est l'illustration du même titre que la musique jouée ici. En effet, alors que Benoit Delbecq cite Gilles Deleuze et parle d'attitudes auditives, Emile Biayenda montre comment le ciel et la terre se nouent, à l'aide des cymbales et de la grosse caisse. Un tel glissement constant et intrigant entre le discours parfois quasi intellectuel et le plus instinctif, voire physique des autres. Deux façons, dans les circonstances immédiates, de traiter la polyphonie.by Xavier Matthyssens

 

Jazz Magazine

April 1995

Reflets DNA

N° 421, January 4-10, 1995

Micro-mac étonnant ! Un groupe de quatre heureux ________, c'est Jazz MicMac. La rencontre de deux amoureux de la musique africaine : Serge Adam, trompette, Benoît Delbecq, pianiste et deux autres musiciens africains. André Nkouaga à la basse et Emile Biayenda à la batterie. Avec le jazz en tête d'affiche, les rythmes africains nourrissent les compositions. Enregistré en tournée, l'album nous plonge au coeur de l'Afrique centrale à travers le Gabon, la Guinée, le Cameroun, l'Angola, la Namibie. Comme des guillemets, les intermèdes ajoutés par Yves Huet, distillent des sons et des bruits de Bangui, Yaoundé et Malabo. « Teh-Teh » du groupe Lihongo ou le traditionnel Aka des Pigmees renforcent ce mélange très réussi. Plutôt que de s'envoler vers le continent africain, écoutez ces quatre jazzmen fabriquer un mic-mac surprenant. ND  
  Devinez qui joue vendredi soir au Centre Culturel Français ? Jazz Mic Mac!!! Un groupe de quatre joyeux gars qui se sont rencontrés par hasard. Au départ, ils étaient deux : le trompettiste Serge Adam et le pianiste Benoît Delbecq (France), complices depuis près de dix ans et tous deux amoureux de la musique africaine. Ces deux protagonistes se sont posés la question suivante : « Quelle place reste-t-il à la musique créée par les jeunes héritiers du jazz, du funk et des musiques du monde africaines et européennes qui ne soit pas simplement un mélange des trois ? Décidément, ils sont là pour régler le problème avec deux musiciens africains, André Nkouaga (Cameroun) à la basse et Emile Biayenda (Congo) à la batterie. Ensemble, ils parcourront huit pays d'Afrique centrale avec un "invité traditionnel" différent à chaque concert. Le but de l'expérience de groupe est de construire un matériau musical commun typique de chaque type pour créer un nouveau genre musical. Les quatre musiciens ont sûrement leurs propres espoirs lors de cette rencontre. Chacun connaît les pièges : échanger uniquement avec des rythmes africains contre l'harmonie européenne, troquer le savoir écrit contre une oreille intuitive, sinon opposer le sens pur au « feeling » chaleureux ! Les rencontres, personnelles avant musicales, seront aussi le matériau de l'échange, et la condition ultime de la réussite de l'expérience. Les règles sont fixées, le jazz est le premier rendez-vous, l'heure est sonnée, mais on ne sait pas encore ce qui va se passer. Il faut improviser, et un bon sens de l'humour est nécessaire pour que cela fonctionne. Un film est en préparation et c'est à travers les yeux d'Yves Huet (ingénieur du son) et d'Olivier Lichen (réalisateur vidéo) que se passera le carnet de voyage de cette aventure humaine et musicale. Un CD est également prévu. Rendez-vous au Centre Culturel Français vendredi soir à 19h00. Prix ​​1000 et 5000 francs CFA.

L’Union
gabon

March 2, 1995

 

 

Enregistré en direct lors d'une tournée en Afrique centrale, cet album est le fruit de la rencontre entre deux musiciens africains, Emile Biayenda (batterie), André Nkouaga (basse) et deux musiciens français, Benoît Delbecq (synthétiseur) et le trompettiste Serge Adam qui montre une profonde admiration pour Miles Davis. La preuve est constamment administrée par les ondes du synthétiseur qui, comme le flux et la marée, ponctuent un rythme funky ouvert à tous les genres (chants Pygmee traditionnels). Une belle réussite, chaleureuse et invitante. par F. Bruckert

Le Progrès

February 12, 1995.
Jazz from France and Elsewhere

Jornal de Angola

 

March 29, 1994

Le quartet de Serge Adam va offrir ce soir à 19h30 au Théâtre Avenida en Luanda un concert de jazz, encadrant un programme international de l’Alliance Française en Angola. Le quartet est constitué de deux Français, Serge Adam, trompettiste, compositeur et directeur, Benoît Delbecq, pianiste, également compositeur et arrangeur, un Congolais, Emile Biayenda, percussionniste et arrangeur et finalement le bassiste André Nkouaga de nationalité camérounaise. Serge Adam, de formation classique, a étudié au Conservatoire de Caen - ville du nord de la France, a créé et dirige un big band qui a réalisé 60 concert entre 1983 et 1993. Il travaille avec des groupes de jazz comme Archimusic et Les Standardistes. Benoît Delbecq, également de formation classique a aussi étudié les techniques électro-acoustiques. Depuis 1985 il travaille pour le théâtre, la télévision et particulièrement dans l’orchestre d'Alan Silva et le Del Fierra Fuego Sextet. Quant à Emile Biayenda, il a participé dans la création du groupe des Tambours de Brazzaville, duquel il a été directeur artistique et chef, d’où vient son inspiration pour le jazz classique (Swing Be-Bop) et moderne (Free-Afro Rock). Il a aussi participé à la création de quelques groupes de jazz comme Zao et Les Tambours de la République de Congo. André Nkouaga, musicien professionnel depuis longue date, joue depuis 1986 avec le groupe Jazzolina, créé spécialement pour lui. Il a réalisé des concerts variés dans le cabaret Douala, accompagné par le pianiste de jazz Emmanuel Bex et de l’accordioniste Christophe Iborra, encadrés par les Affaires Culturelles de l’Alliance Française. Souvenons-nous que, comme La Comédie, Dupla Inconstancia et Ars Antigua de Paris, le programme international de l’Alliance inclus le concert de ce soir qui fait partie du film réalisé à partir de leur tournée dans différents pays de l’Afrique Centrale. De cette tournée sera réalisé un film documentaire montrant des images spectaculaires mais également une oeuvre phonographique. by J. Lwyanna

 


  Jazz Mic-Mac est le nom d’un mélange fascinant de quatre musiciens de première classe de deux continents différents. Le trompettiste et directeur de renom Serge Adam emmènera son groupe Jazz Mic-Mac à travers une série de pièces avant-garde, combinant les influences musicales d’Afrique à son propre style plus proche de chez nous. Malheureusement, Jazz Mic-Mac a un emploi du temps très chargé, alors donnera un seul concert en Namibia. ND
The Namibian
25 mars,1994

Liberté Hebdo November 4, 1994

La rencontre de quatre jeunes musiciens français et africains talentueux, enregistrée lors d'une tournée en Afrique centrale en mars et avril derniers. Une musique métissée dans le meilleur sens du terme, une véritable rencontre originale tenant compte des personnalités et des cultures de chacun d'entre eux. Le parfait exemple d'une véritable « musique du monde », parfaitement vivante et créative. by Gérard Rouy