Reverse

Guillaume Orti (saxophone )

Olivier Sens (computer)


Doc 074 - double digipack (1cd stéréo + 1 cd dts 5.1)

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Projet construit pour une diffusion en multicanaux, « reverse » réunit les travaux de recherche de Guillaume Orti en électro-acoustique et d’Olivier Sens en programmation informatique (utilisation de son propre logiciel « usine » de synthèse et de traitement sonore en temps réel). Un parcours au cours duquel le duo se fraye un passage non conventionnel dans les méandres de l’improvisation libre, du synopsis compositionnel et de l’électroambiant. A project built for multi-channel diffusion, « Reverse » unites the electro-acoustic research of Guillaume Orti and the computer programming of olivier Sens (use of is own software « Usine », treating sound in real time). An unconventional path the duo takes through free improvisation, compositional synopsis and electro-ambiance.

"Olivier Sens appartient à la génération révélée au début des années 1990 autour de Bojan Z, Julien Lourau, Noël Akchoté et le collectif Hask. Depuis quelques années il a quelque peu délaissé ses activités de contrebassiste au profit de l'électronique musicale, rejoignant une famille musicale qui a su tirer les leçons du courant électro, moins pour surfer de manière opportuniste sur la mode du collage électro-jazzy que pour relever les défis lancés aux improvisateurs du jazz par les nouveaux outils et leurs nouveaux langages.
Une position sur laquelle Olivier Sens se trouve en sympathie avec les anciens membres du défunt Hask, notamment le saxophoniste Guillaume Orti. Ni le swing (l'articulation de Guillaume Orti se place à plus d'une occasion dans une lignée venue de Charlie Parker et passant par Steve Coleman), ni les grooves des batteries et des basses électroniques ou samplées ne sont absents, mais en évitant toute pratique monomaniaque, ils sont soumis à l'exercice d'une formidable imagination rythmique et sonore. Olivier Sens joue aves beaucoup de finesse sur le fil qui oppose l'intelligence sensible au caractère automatique des boucles, des dérèglements aléatoires et des générations acoustiques de son dispositif.
Mais la force du disque tient dans le dialogue interactif entre celles-ci et le saxophoniste qui, tout en laissant la machine assimiler et régurgiter ses propos de mille manières, rivalise avec elle de propositions timbrales, mélodiques et rythmiques inouïes."
François Marinot - Le monde de la musique- novembre 2005