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Icons REVUE DE PRESSE

		Captiv'en - novembre 2007	Captiv'en - novembre 2007 Ces deux artistes partagent le même intérêt pour le centre de gravité "qui attire et absorbe le mouvement chorégraphique comme le geste instrumental". Ziya Azazi mélange danse contemporaine et danse rituelle en une chorégraphie subtile où chaque mouvement entraine le danseur vers sa propre métamorphose. Serge Adam adopte une démarche identique dans son rapport à la musique. Trompettiste atypique, il manipule les sons aux limites de l'improvisation et de l'expérimentation.
		La Terrasse #153 - décembre 2007 L'un est musicien, l'autre danseur. Aujourd'hui, les conditions d'une rencontre entre les deux créateurs sont réunies à la Maison de la Musique de Nanterre. Les projets musicaux sont le sel de la programmation de la Maison de la Musique de Nanterre, qui n'oublie pourtant pas la danse. On comprend alors que cette soirée inédite réunissant Serge Adam et Ziya Azazi ait un sens tout particulier au coeur de la démarche du lieu. Serge Adam est le trompettiste jazz reconnu, improvisateur, compositeur et fondateur des Quoi de neuf docteur et des Jungle Horns. Ziya Azazi est un danseur turc, qui explore les mouvements du corps aux frontières des danses classiques et contemporaines, orientales et occidentales, et des danses rituelles soufies. Très inspiré par ce tournoiement que l'on connaît chez les derviches tourneurs, Ziya Azazi se sert de la rotation pour emmener le corps vers des contrées imaginaires. Au centre de la rencontre entre ces deux personnalités atypiques, trône avant tout le corps, instrument révélateur du temps partagé. N. Yokel
			Mondomix - mai 2009 Paume droite orientée vers le ciel pour accueillir la grâce d' Allah, gauche dirigée vers la terre pour l'y répandre, visage immuable et solaire, sur lequel glisse le fil du temps, tourbillon harmonieux de robes immaculées, transe... la troisième nuit offre la scène de Bab Makina aux rondes des derviches tourneurs: d'abord la cérémonie traditionnelle, puis une relecture contemporaine, interprétation, sublimation du chorégraphe turc Ziya Azazi. Un lien temporel et esthétique qui unit avec une pertinence pleine de poésie les deux parties.(...) Ainsi naquit la danse des derviches tourneurs... qui inspire aujourd'hui un jeune chorégraphe d'Istanbul. La trompette du musicien Serge Adam, une machine, des boucles électroniques tribales et minimalistes... : sur les planches, un danseur "post- dervichien" s'élance. Ses mouvements cycliques, son visage immobile, reflètent la première partie, trahie, transcendée, par la couleur d'une robe caméléon. En un tournoiement d'étoffe, il ôte ses attributs, envoie en l'air ses drapés, disques planants chargés d'émotion, réapparait vêtu d'un justaucorps blanc. La danseuse Su Günes Milhadiz, le rejoint pour des duos tendres et exaltés, qui revisitent un tango, la parade d'un toréro. Ici, le thème principal de la danse reste le cercle, le tourbillon : un art concentrique, inlassable et acharné, métamorphose des icônes, des images et des couleurs, qui sublime la tradition pour toucher l'universel. Danseur contemporain, Ziya Azazi décide de consacrer ses recherches chorégraphiques aux derviches tourneurs pour renouer avec ses racines, et accéder à la grâce de l'inconnu, aux secrets non divulgués. Au fil de la création Icons, réalisée en partenariat avec les 38ème Rugissants de Grenoble, au coeur de cette beauté partagée et de ce régal esthétique, nous y parvenons avec lui. Une belle soirée, qui laisse s'épanouir, à Fès et au présent, la résonnance des traditions. Anne-Laure Lemancel
		La vie éco - juin 2009 Le monde est polyphonique, varié. Mais il y a des rendez-vous qui permettent des points de rencontre. Le Festival des musiques sacrées du monde - qui s'est tenu à Fès du 29 mai au 6 juin - est de ceux-là. (...) La danse extatique a donné suite à un plateau futuriste où l'on s'est permis la métaphore. Ziya Azazi, un danseur turc, accompagné du saxophoniste Serge Adam, a etonné, choqué. Le danseur et chorégraphe a osé désacraliser la danse des derviches qu'il a défendu avec intensité. Le spectacle fascinant mèle le délire au lyrisme dans une succession de figures qui ne doit rien au hasard. Azazi a proposé un nouveau scénario s'inspirant aussi des danseurs égyptiens de tanoura. Une confrontation entre sacré et profane qui a suscité des réactions diverses au sein du public. Amira-Géhanne Khalfallah Jazz Pulsions #8 - juillet 2009 Depuis 2006, Serge Adam du label Quoi de neuf docteur collabore avec des chorégraphes porteurs d'univers singuliers; Il crée Vortex avec Lionel Hoche; Souffles croisés avec Delphine Caron; Icons avec Ziya Azazi qui s'inspire de la danse soufi; UW avec Dalila et Nacera Belaza; À la veille de ne partir jamais avec Flavia Tapias (...). Force est de constater, à la lecture de ces rencontres qui ont pour "conduction" l'improvisation, l'absence de la danse jazz. Interrogé sur cette question, le musicien Serge Adam répond: "La "danse jazz", je ne connais pas de chorégraphe et de danseur, mais ils sont prêts à explorer des choses nouvelles et ne pas se contraindre à une simple interprétation du tempo, pourquoi pas?"